C’est du 36… mais ça chausse grand #2015

Création collective – reprise 2015

Nouveau Clown Théâtre – Objet
À partir de 5 ans, tout public
Durée: 50′ + échange « en jeu » avec les spectateurs (durée variable)


En Bref….

Ce spectacle prend appui sur un texte non théâtral, c’est un travail de transposition.

Créé en 2005, Ce spectacle est d’abord l’acte de naissance de Mons et Ruys, un duo de personnages clownesques.

C’est aussi l’adaptation en théâtre d’objet du conte de Cendrillon. Nous l’avons joué près de 150 fois en le faisant constamment évoluer, avec le souci constant de trouver le juste équilibre entre les numéros clownesques et l’univers du conte.

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En 2010 nous remisions les souliers de Cendrillon, pour nous emparer du coutelas de la Barbe Bleue. Une centaine de représentations de la Barbe Bleue plus tard, Mons et Ruys se rouvrent la boîte à chaussures pour redonner vie à C’est du 36 mais ça chausse grand, dans une version épurée, plus légère techniquement. Enrichie aussi, par le travail autour du théâtre d’objet, mené en compagnonnage avec Jacques Templeraud lors de leur précédente création.

L’objet central de cette mise en scène est la chaussure. S’agissant du conte de Cendrillon, il est facile de comprendre ce choix.

Synopsis :

Le public est dans la salle, sur scène un castelet est monté. La salle chuchote, la scène est dépeuplée…

Enfin, Mons et Ruys arrivent, à vélo… Ce sont deux clowns ou à peu près… Le spectacle peut commencer : c’est Cendrillon, avec des chaussures. C’est du théâtre d’objet… ou peu s’en faut…

Note d’intention:

Nous voulons un spectacle souple et léger sur le plan technique, équilibré entre le jeu clownesque et le théâtre d’objet, et qui serve le propos du conte.

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Produire du sens sans être didactique

Dans la première mouture de C’est du 36 mais ça chausse grand, le jeu était accaparé par le duo clownesque, focalisant l’attention du public sur les numéros burlesques. Le conte pouvait apparaitre au second plan. Cendrillon, déjà délaissée par ses proches n’avait pas besoin de cela… Dès les premières reprises nous avons rééquilibré cela. A présent nous souhaitons replacer le centre de gravité du spectacle sur les problématiques de ce conte (la jalousie, le sentiment d’injustice, le désir), sans pour autant perdre la richesse et la fantaisie singulières de Mons et Ruys. Tout l’enjeu de ce travail est de réussir à fondre les deux matières premières que sont le duo clownesque et le conte de Cendrillon dans un alliage le plus raffiné possible. Pour filer la métaphore alchimique ajoutons que le théâtre d’objet y tient le rôle de catalyseur…

Donner le pouvoir à nos personnages

Pour ceux qui les auraient rencontrés «à leurs débuts», il est notable que Mons et Ruys ont grandi. Ils appartiennent toujours à la famille des clowns, mais leur identité s’est précisée, affinée. Dans leur adaptation de La Barbe Bleue, nous les avons découverts moins burlesques, plus à leur aise dans l’usage de la parole. Leur maquillage s’est estompé. Nous voulons continuer à modeler leur personnalité, retrouver l’énergie physique des débuts sans perdre la finesse et la profondeur des niveaux de jeu.

Mais tout ne change pas, nous avons aussi choisi de conserver certaines caractéristiques de nos personnages et de leur duo. Ils arrivent toujours à bicyclette et… en retard. Ils sont bienveillants, «gentils», en empathie avec les spectateurs ainsi que débordant d’une envie de jouer. Ils sont toujours ensemble, comme deux complices, deux amis, deux frères. Ils portent justement en eux la «gémellité contraire », que l’on rencontre chez les frères des contes de fées. Ils sont à la fois, semblables et différents, comme les deux pôles opposés d’un aimant.

Laisser jouer les objets:

Mons et Ruys ont un rapport fort et ambigu aux objets. Leur maladresse devrait a priori les dissuader de s’essayer à la manipulation. Mais leur âme d’enfant, leur regard décalé, les poussent au contraire à jouer avec les objets, à écouter la parole ténue de ces comédiens inanimés et finalement à les laisser jouer…

Le choix des chaussures s’est imposé s’agissant du conte de Cendrillon. C’est un objet des plus banals et pour autant riches de symboles, voir ce qu’en dit Bruno Bettelheim…

Distribution :

  • Conception et interprétation : Alain Merlet, Olivier Chancelier
  • Direction d’acteur : Jean-Claude Gauthier
  • Conception sonore : Pierre Guignard
  • Costumes : Anne-Claire Ricordeau
  • Scénographie : Emma Houssikea

À Noter :

  • Spectacle ayant reçu l’Aide à la Création de la Région Pays de la Loire
  • Spectacle parti en tournée en Avignon, en Espagne, …

Tarif :

  • Prix du spectacle (nous consulter) – Pas de Droits d’auteur
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